Voyager seule à Montréal
Voyager seul.e

10 choses que je fais quand je voyage seule

D’aussi loin que je m’en souvienne j’ai toujours aimé avoir des moments de solitude. Non pas que je sois sauvage, ne vous méprenez pas, j’adore la compagnie des autres. Mais j’ai aussi profondément besoin de me retrouver avec moi-même parfois, et donc de faire des choses seule. C’est comme ça, je n’y peux rien. 🤷🏼‍♀️

Quand je raconte qu’il m’arrive souvent de me promener seule ou que j’aime aller à la plage seule ou encore que je vais souvent au cinema seule ça ne soulève pas tellement de questions. Ou du moins, tout le monde comprend, parce que ça reste assez commun.
Mais alors quand j’annonce que je pars en voyage seule, là ça interpelle. « Ah bon mais pourquoi? Personne n’était disponible pour partir avec toi? Tu ne t’es pas ennuyée? Tu t’es lancée un défi? Tu n’as pas peur? »

C’est vrai que mon premier voyage solo, lui, s’est un peu fait par hasard. Une folle envie de découvrir le Québec mais personne disponible pour m’accompagner. Je me souviens alors m’être dit « bah c’est pas grave, pourquoi je n’irais pas quand même? ».
Je savais que ce serait un voyage différent mais j’étais sûre et certaine que ça se passerait bien! D’ailleurs, depuis que j’ai découvert cette façon de voyager, c’est une activité que j’ai ajoutée à la liste des « choses que j’aime faire seule ».

Aujourd’hui, avec 6 trips en solo de plus au compteur j‘ai envie de vous raconter ce que je fais quand je voyage seule. J’ai envie de vous montrer que c’est cool, et qu’on le fait plus souvent par envie que par dépit. J’ai envie de vous montrer qu’on est jamais vraiment seul.e au final. Et puis j’ai aussi envie de te rassurer, toi qui est dans la même situation que moi il y a 3 ans et qui s’apprête à partir seul.e. IT’S GONNA BE ALRIGHT ! 

Voici donc, comme le titre de cet article l’indique : 10 choses que je fais lorsque je voyage seule !

1. Je planifie (un peu plus) mon voyage

Si vous avez lu mon article sur mon road trip à travers l’Ouest Américain vous savez que solo ou pas solo, je planifie souvent un minimum. Mais là encore plus. Par définition, quand on est solo on n’a personne pour nous donner le change. Le fameux « ah tiens si on allait là j’ai entendu que c’était sympa ? », « Cool, comme ça on peut faire cet autre musée après, il est juste à côté je crois » eh bien ça n’existe pas quand on est seul ! On est tout.e seul.e avec soi-même et ses idées. 

Du coup, avoir un planning ça permet de commencer le séjour sereinement, et moi, ça me donne de l’assurance. Je déteste avoir l’air paumée et à fortiori quand je voyage seule.

Backpack Prague

2. Je séjourne en auberge de jeunesse pour rencontrer du monde

J’ai déjà dormi dans 21 auberges différentes et la plupart restent des expériences extraordinaires. S’il y a bien un conseil que je peux donner c’est vraiment celui là. C’est selon moi LE meilleur moyen de rencontrer du monde quand on voyage seul.e

Le fait de séjourner avec d’autres personnes au même endroit créé instantanément une communauté dont on se sent faire partie. C’est très convivial, on rencontre des personnes aux profils très différents et qui viennent des 4 coins du monde. Les discussions s’engagent facilement. Et on finit souvent par partager un repas, une excursion ou même une virée dans un bar!

Conseil : veillez à choisir une auberge de jeunesse qui propose des espaces communs propices aux rencontres. Il m’est arrivé de séjourner dans une auberge qui proposait seulement la salle des petits déjeuners comme espace de convivialité et c’est pas le top pour nouer des liens. 

Hostel San Diego

USA Hostels Ocean Beach San Diego

3. Je participe aux activités organisées par les auberges

Décidément, ces auberges de jeunesse ont tout pour plaire. Budget friendly, idéales pour rencontrer du monde et en plus elles proposent beaucoup d’activités gratuites ou à de bons prix. Ça permet de nouer encore un peu plus de liens avec ses nouveaux colocataires, c’est parfait. 

Au niveau des activités proposées ça peut être aussi bien des événements à l’auberge : barbecue, tournois, découvertes du quartier, soirées ou des sorties à l’extérieur : souvent en partenariat comme des excursions ou des visites.

NOLA

A la Nouvelle Orléans j’ai ainsi pu participer à un « Pub Crawl » sur Bourbon Street avec les gens qui séjournaient à l’auberge et même ceux qui y travaillaient !

Voyager seule à la Nouvelle Orléans

4. Je poste un message sur des groupes Facebook

Ce n’est pas parce qu’on voyage seul.e qu’on doit se couper de tout lien social. Se faire des contacts avant d’arriver sur place peut être un bon moyen de retrouver quelqu’un pour partager une activité ou un verre le soir! 

En général je fais un message simple en indiquant la date et le lieu de mon voyage, et que j’aimerais retrouver quelqu’un pour boire un café ou me faire visiter la ville si la personne vit sur place par exemple. Simple et efficace. 

Quand j’étais aux Etats-Unis j’utilisais souvent le groupe des « French Au Pair aux USA », sinon le groupe « We are backpackeuses » est aussi très actif sur Facebook. Mais il en existe plein d’autres évidemment 😊

C’est donc comme ça que j’ai fait du pédalo sur le Saint Laurent à Montréal avec un français qui était Au Pair aux Etats-Unis. Improbable.

Pédalo Saint Laurent

5. Je n’hésite pas à aller manger au restaurant seule

Hors de question de ne pas goûter à la nourriture localeJe voyage seule d’accord, mais je n’attends pas non plus de rencontrer des gens pour profiter. 

Alors au début ça fait bizarre, j’étais moi même pas très à l’aise avec cette idée. Mais aujourd’hui je n’ai plus aucune appréhension à demander « a table for one » ! Bon, je n’ai pas encore testé pour les bars, on s’en reparle dans quelques mois !

Voyager seule à Rome

6. Je sors de ma zone de confort

Voyager seule n’est absolument pas un défi que je me lance à moi même mais celui de sortir de ma zone de confort en est un oui.

La fameuse zone de confort, on ne la présente plus, on ne parle plus que d’elle. Sortir des sentiers battus, faire des choses qu’on ne ferait jamais en temps normal, parler à des gens à qui on aurait jamais adressé la parole « dans la vraie vie ». Tout ça, ce sont mes petits défis à moi.

C’est comme ça que je me suis donc retrouvée à assister à un luau (une fête traditionnelle Hawaïenne) en compagnie d’une dame de 60 ans et de sa mère qui partageaient ma table. J’ai passé une excellente soirée !

7. Je vais davantage vers les autres

Et ça, c’est un grand pas pour moi. Je suis loin d’avoir la meilleure note sur l’échelle de la sociabilité. Je ne suis pas sauvage du tout, même plutôt « friendly ». Mais quand il s’agit de faire le premier pas vers les autres, je laisse généralement mes amies s’en charger quand je suis en groupe, elles sont bien plus douées que moi. 

Quand je voyage seule, je n’ai pas le choix du coup! Ce n’est pas aussi facile pour moi que ça l’est pour les autres mais j’y arrive 🤣. Et puis avec l’habitude ça se fait de mieux en mieux et de plus en plus naturellement. 

Bon, c’est quand même plus facile avec une super bock ou deux. A consommer avec modération bien sûr.

Voyager seule

8. Je m’adapte face aux imprévus

Voyager seul.e ça offre la liberté de faire son planning comme on l’entend mais il faut aussi savoir saisir des opportunités et pour cela, rester flexible ! 

Par exemple, il m’est arrivé par deux fois de changer de plans parce que je venais de rencontrer des connaissances qui voyageaient au même endroit que moi. 

Très souvent aussi, quand on séjourne en Auberge de Jeunesse on se greffe au mouvement de groupe. « Une soirée ce soir? Pas de soucis j’irais manger en ville demain! »

Ça c’est à Rome, c’était pas du tout prévu mais c’est le jour où j’ai revu Marion qui était avec moi en Master. 

9. Je profite de ma solitude

Rencontrer des inconnus c’est cool mais je n’oublie pas que si je voyage seule c’est aussi parce que j’aime ça. Alors je n’hésite pas à partir en randonnée, à aller à la plage ou encore à faire des visites seule. C’est important de s’écouter et de faire des choses dont on a envie. Il m’est parfois arrivé de refuser des invitations pour pouvoir m’octroyer ces moments. Je ne cherche pas la compagnie coûte que coûte.

Randonnée sur le Mont Teide à Tenerife : 1500m de dénivelé, 6h de marche, une nuit au refuge à 3200m d’altitude.

10. Je fais confiance à mon instinct

Ça c’est valable en tous temps mais encore plus en solo. Je me fais confiance et je m’écoute. Comme je l’ai dit, j’aime partager des choses avec les gens mais je n’hésite pas non plus à dire non. Soit parce que j’ai envie de faire quelque chose seule, soit parce que je sais que je ne vais pas apprécier la compagnie de cette personne.

Au risque de paraître hautaine en disant ça, je ne me forcerai jamais à passer du temps avec quelqu’un sous prétexte que je suis seule. 🙃

J’espère que cet article vous aura convaincu.e de sauter le pas ou tout simplement davantage éclairé sur ce mode de voyage. En tous cas, moi j’ai hâte de recommencer ! 

signature Mathilde

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